Jessie Matthews

Date de naissance : 11 mars 1907

Date de décès : 19 août 1981

Nom : Jessie Margaret Matthews

ACTRICE

BIOGRAPHIE :

Issue d’une famille modeste de onze enfants, Jessie Margaret Matthews voit le jour le 11 mars 1907, à Soho (Londres) quartier pauvre de la capitale de l’Empire Britannique. Dès sa plus tendre enfance, elle étudie la danse et le chant.

Danseuse et chanteuse dans les revues musicales des années vingt, Jessie Matthews épouse, en 1925, Harry Lytton, un richissime play-boy. Rapidement, elle devient une star du music-hall. A cette même époque, elle apparaît dans quelques productions cinématographiques muettes. En 1930, son divorce d’avec Harry est très médiatisé et aurait pu briser sa carrière. Cependant, durant toute la décennie qui va s’écouler, elle se produit dans les plus grandes salles de l’Empire Britannique puis aux Etats-Unis. Elle devient, notamment à Broadway, une véritable star. En 1931, elle épouse en secondes noces le cinéaste Sonnie Hale dont elle divorcera en 1943. Et pour la dernière fois, Jessie se marie avec Brian Lewis, en 1945 pour divorcer à nouveau en 1959.

Au début du cinéma parlant, les producteurs cherchent des interprètes susceptibles de déplacer les foules. Jessie Matthews, alors au faîte de la célébrité, en est le parfait exemple. Après quelques apparitions chantantes, elle tourne en 1933, «Le chant du Danube» d'Alfred Hitchcock et «Vendredi 13» de Victor Saville.

Les années suivantes, elle enchaîne avec quatre comédies musicales toujours sous la direction de Saville : «The good companions» (1933) avec John Gielgud, «Evergreen» (1934) avec Betty Balfour, «First a girl» (1935) avec Griffith Jones et «It’s love again» (1936) avec Robert Young. Toutes seront des succès. En 1939, après trois productions mises en scène par son époux Sonnie Hale, elle entame le film de Carol Reed «Le robin de Bois d’Ecosse». Hélas, ses caprices et ses problèmes psychologiques menacent la concrétisation du projet. Finalement, son rôle est allégé au montage et le film sera un échec.

Elle retourne sur scène, mais sa pathologie grandissant, elle perd la confiance des directeurs de théâtres anglais. Elle gagne donc les USA en 1942 où elle apparaît dans le film à sketches «Forever and a day» aux côtés de Charles Laughton. Devenue complètement paranoïaque, elle retourne à Londres où elle disparaît de la vie publique.

En 1958, elle fait une apparition remarquée dans «Le petit Poucet» de Georges Pal. Ses troubles de la personnalité ont pratiquement disparu. En 1963, Jessie fait un come-back à la radio. Elle y prête sa voix pour une série quotidienne très populaire: «Le journal de madame Date».

En 1978, Paul Morrissey lui confie un petit rôle, aux cotés de Dudley Moore, dans son adaptation filmée du: «Chien des Baskerville». Jessie Matthews disparaît le 19 août 1981, à Londres, emportée par un cancer et pratiquement oubliée de tous.

FILMOGRAPHIE :

1923 o This England – de ?

o The beloved vagabond – de Fred LeRoy Granville

avec Carlyle Blackwell Sr.

1924 o Straws in the wind – de Bertram Phillips

avec Fred Paul

1931 o Out of the blue – de Gene Gerrard & John Orton

avec Kenneth Kove

1932 o There goes the bride – de Albert de Courville

avec Roland Culver

o The midshipmaid / Midshipmaid gob – de Albert de Courville

avec Anthony Bushell

1933 o Le chant du Danube ( waltzes from Vienna / Strauss’ great waltz ) de Alfred Hitchcock

avec Edmund Gwenn

o The man from Toronto – de Sinclair Hill

avec Ian Hunter

o Vendredi 13 ( Friday the thirteenth / Millie the non-stop variety girl ) de Victor Saville

avec Ralph Richardson

o The good companions – de Victor Saville

avec John Gielgud

1934 o Evergreen – de Victor Saville

avec Betty Balfour

1935 o First a girl – de Victor Saville

avec Griffith Jones

1936 o It’s love again – de Victor Saville

avec Robert Young

1937 o Head over heels in love / Head over heels – de Sonnie Hale

avec Robert Flemyng

o Gangway / Sparkles – de Sonnie Hale

avec Alastair Sim

1938 o Sailing along – de Sonnie Hale

avec Roland Young

1939 o Robin des bois d’Ecosse ( climbing high ) de Carol Reed

avec Alastair Sim

1942 o Et la vie recommence ( forever and a day ) de René Clair, Edmund Goulding, Frank Lloyd,

Cedric Hardwicke, Victor Saville, Robert Stevenson & Herbert Wilcox

avec Charles Laughton

1944 o Candles at nine – de John Harlow

avec John Stuart

1947 o Life is nothing without music – de

· Seulement apparition

1958 o Les aventures de Tom Pouce ( Tom Thumb ) de George Pal

avec Peter Sellers

1978 o Le chien des Baskerville ( the hound of the Baskervilles ) de Paul Morrissey

avec Denholm Elliott